The Great Adventure

15 décembre 2013

Le désert californien


On a eu envie de prendre des vacances dans nos vacances et profiter de notre position géographique pour jeter un coup d’œil au désert californien. Le Parc National Joshua Tree nous semblait une attraction intéressante. Quelques heures de route tranquille à regarder la végétation changer de palmiers à arbres Joshua. C'était surprenant de voir la nature désertique et les petites villes comparativement à Los Angeles. Une route beaucoup plus divertissante que la 20, Québec-Montréal. Du sable partout, des montagnes en arrière-plan, des petits shacks sans prétention au milieu des tas de roches. Mathieu s'est mis à siffler doucement et on s'attendait à voir une boule de paille traversant la rue à tout moment. On a finalement passé la barrière d'entrée du Parc et on a été subjugués. On avait notre paradis sous les yeux et les deux pieds dedans. C'était paisible et impressionnant. On s'est arrêté à plusieurs endroits dans le Parc pour admirer, pique-niquer et se jurer de revenir camper. Notre dernier arrêt nous a offert une vue panoramique de la Vallée Coachella et de la faille San Andreas qui la traverse. Une journée fascinante dans le désert qui n'était à la base pas prévue au voyage, mais qui nous a comblés. Dans ce cas-ci, les mots sont plutôt inutiles pour tenter de décrire la beauté de ce désert. Même les photos ne rendent pas justice.











Au retour, on s'est arrêté à Palm Springs. L'été, la température moyenne est de 42°C alors d'y être en hiver nous convenait parfaitement. À peine 27°C! Difficile de se rappeler que Noel s'en vient. Les décorations n'ont aucune crédibilité en Californie. On a vu le soleil se coucher à travers les palmiers et on s'est mis en quête d'un souper convenant à notre budget, dans cette ville prisée des gens au porte-feuille épais.



Afin de rentabiliser les dernières heures de notre location de voiture, on s'est levé tôt pour aller boire un café à l'autre bout de la ville. Larchmont a des allures de petit village américain avec des gros arbres dont quelqu'un doit prendre plaisir à si bien tailler. Le café, Go Get Em Tiger, est un endroit charmant et Mathieu n'a pas pu contenir son excitation quand il a vu les sacs de café de son torréfacteur favori sur les tablettes. On a ensuite roulé dans les rues immaculées de Beverly Hills où ça sentait le luxe à plein nez.



On a fini la matinée dans un diner, devant un déjeuner bien gras et réconfortant à 4.95$. Le genre qu'on aime.



14 décembre 2013

La route de Malibu et Mulholland Drive

On a voulu prendre une pause de la ville. On est donc parti pour Malibu et on s'est même offert le luxe de mettre l'air climatisé dans l'auto tellement il faisait chaud. On voyait des dizaines de Westfalia stationnés sur le bord des plages avec des surfs sur le toit et des hippies qui prennent du bon temps. On a eu une boule dans la gorge en pensant à notre van à Vancouver. Bon sang qu'on aurait aimé la conduire jusqu'ici et manger des cannes de thon assis dans le sable.



On a été joué sur le quai de Malibu avant de s'enfilés quelques tacos et on a continué à rouler sur le Pacific Coast Highway. L'océan d'un bord, les montagnes de l'autre. De toutes les plages de Malibu, on a choisi El Matador et les 8 dollars de stationnement les valaient complètement. Il fallait suivre l'étroit sentier qui menait à l'escalier douteux pour descendre sur la plage la plus féerique. Des immenses rochers sont éparpillés sur le sable, les vagues sont bruyantes et le soleil faisait ce qu'on attend de lui. Un beau moment! Avoir su, j'aurais apporté une nappe et un pique-nique et on aurait fait les paresseux tout l'après-midi.








Mais on avait d'autres projets pour le reste de la journée alors on a prit la direction du nord dans le but de rouler sur Mulholland Drive. On a été un peu dans Topanga Canyon, reconnu pour être un quartier bohémien et populaire auprès des artistes dans les années 60. Neil Young y avait une maison et c'est dans son sous-sol de Topanga qu'il a enregistré l'album After the Gold Rush. Toujours sur Mulholland Drive, vers l'ouest, on arrive dans Laurel Canyon. Une autre belle place à hippies. On raconte que Jim Morrison et sa douce, Pamela Courson aimaient bien s'asseoir sur le balcon de leur maison et regarder les hippies passer dans la rue. Jim a baptisé cette rue Love Street dans l'une des chansons des Doors, mais le vrai nom est Rothdell Trail.


Mulholland Drive est excessivement sinueuse et offre une vue incroyable. Cette route longe un canyon alors avec ma tendance à vouloir regarder partout, c'est une bonne chose que ce soit Mathieu qui conduise la voiture. On aperçoit les lettres Hollywood à toute allure, sur une montagne un peu plus loin. À la recherche perpétuelle de belles vues, on continue dans les montagnes et traverse Studio City en direction de l'Observatoire Griffith. Cet édifice est construit à flanc de montagne, la ville à ses pieds. La quantité de lumières qu'on y peut voir est faramineuse. On a pris deux-trois photos et est allé chez Pink's manger un célèbre Hot-Dog gros comme ma tête.




10 décembre 2013

Périple à Los Angeles

On a eu envie d'oublier le temps gris de Vancouver et d'aller s'amuser un peu en Californie.




On a d'abord couru vers l'océan, ça faisait 2 semaines qu'on avait l'album des Beach Boys dans la tête. Le mois de décembre rend les plages tranquilles, mais on croise quand même des bikinis et des surfeurs. On voit Malibu, les montagnes de Santa Monica, les palmiers, les vagues et les hippies nu pieds qui traînent un ukulélé sur leur sac à dos. On est conquis par l’ampleur du Pacifique, qu'on a finalement au pieds.


Je doute que Venice Beach ait beaucoup changé depuis les années 60. Mis à part le fait qu'il y a probablement moins de gens nus sur la plage. Les édifices sont couverts de murales, le Boardwalk est encombrer de kiosques, d'artistes variés au talent relatif et de marginaux installés pour la nuit. C'est un quartier hors de l'ordinaire et un peu sale, mais vivant et sans prétention contrairement à plusieurs autres de la ville. Les gens semblent libres d'être ce qu'ils ont choisi d'être, sans jugement des autres. Jouer de la guitare électrique en patins à roulettes dans une tenue insolite, bien sûr! Tout le monde à sa place à Venice Beach. On est venus plusieurs fois pédaler pénard sur la piste cyclable, la tête en l'air à essayer de tout voir. On s'est rendu à Santa Monica, au quai avec le parc d'amusement et le point d'arrivé de la Route 66. Mais on a surtout flâné sur la plage, à regarder les vagues et à prendre des couleurs.










Les canaux de Venice se voulait à la base une imitation de la ville italienne du même nom. ''Venice of America'' qu'ils ont décidé d'appeler ça. Plusieurs kilomètres de canaux ont été construit,  puis en 1929, il a été voté que c'était beaucoup plus pratique d'aller faire l'épicerie en voiture plutôt qu'en chaloupe. Donc la plupart des canaux ont été transformé en route, mais cinq ont été sauvés de l'asphalte. C'est avec enchantement qu'on a parcouru les chemins étroits qui longent les canaux. On a traversé les ponts romantiques en poussant des soupirs de jalousie envers ceux qui habitent ici. C'est un petit endroit vraiment féerique, même Mathieu là-dit.






On s'est permit de jouer les touristes dans l'un de ces autobus deux étages. Los Angeles est tellement immense, on s'est dit que c'était le meilleur moyen de voir des tonnes de choses en restant assis et en ayant les cheveux au vent. On a roulés dans des rues bordées de grands palmiers et de manoirs espagnols, on a vu des vieux théâtres Art Deco et des diners au style Googie, Whisky a Go Go sur Sunset Strip et une fausse Marilyn Monroe sur le Hollywood Walk of Fame. J'ai insisté pour marcher et regarder les vitrines de Rodeo Drive, comme dans Pretty Woman. Mathieu m'a dit ''Wake up, time to shop'' comme Richard Gere à Julia Roberts, mais il n'a pas sorti de Visa triple platine illimité de sa poche alors on a laissé faire le magasinage.






On a compacté tout les clichés Hollywoodien dans une journée. On s'est dit que ce serait fait. La seule chose qui nous manquait c'était être dans une file d'attente pour un café en même temps que Brad Pitt.