The Great Adventure

24 mars 2015

La fois qu'on a été à Zion National Park


Notre premier arrêt en Utah était Virgin. On venait de remplir à pleine capacité le frigo et le paysage autour de nous était hallucinant. C'était 2 assez bonnes raisons pour passer les 3 jours là. Question d'essayer d'oublier le désastre financier produit à Mesquite.

Virgin est à quelques kilomètres seulement du Parc National Zion. De nos chaises pliantes, on pouvait même en voir un morceau. On est toujours aussi stupéfaits de trouver des endroits comme ça pour camper.






Ce qu'il y a de vraiment merveilleux le jour où on fait l'épicerie pour les semaines à venir, c'est qu'on mange toujours un gros steak avec un verre de rouge pour souper. Les traditions sont les traditions.

On a testé Wyoming en lui enlevant sa laisse - ça s'est fini par une blessure sur sa patte parce qu'il avait sauté en courant à travers une clôture électrifiée. Je lui a remit sa laisse dès que j'ai réussi à le rattraper - et constaté en même temps à quel point mon cardio est lamentable.






On a trouvé beaucoup d'ossements dans les environs. De vaches probablement. On était super excités en voyant les gros os comme dans les Flintstones et on a bien sûr pensé que Wyoming serait le plus heureux des chiens en voyant ça. Non - Wyoming est plus du type 'chercheur de lézards et se mettre la tête dans des trous de sable'.





Puis, on s'est dit qu'on était quand même là pour voir Zion, autant s'occuper de ça. On a suivi la très scénique route 9 qui traverse le parc. Le Canyon de Zion est une gorge spectaculaire sculptée dans des pierres de grès colorés façonnées par la Virgin River. C'est un parc extrêmement populaire, même en mars. Les stationnements étaient tous pleins et la partie nord du parc était fermée aux voitures. On apprend aussi que les Parcs Nationaux ne sont pas très fans des petits chiens. Notre option était donc d'en voir le plus possible sur la Zion Highway. Et c'était à couper le souffle.









Mathieu anticipait avec stress le tunnel de 1.5 kilomètre creusé dans la montagne en 1930. Il n'y avait pas de plan B possible. La route était encore une fois une collection d'épingle et de montées en bordure de ravins. Pauvre Mathieu. Un jour viendra où ce sera des routes droites et plates pendant une éternité, mais en attendant Mathieu transpire des mains sur le volant.





Camping à Mont Carmel Junction ce soir-là, juste à la sortie du parc. J'imagine que l'activité financière de cette ville repose majoritairement sur le motel et le restaurant se vantant d'avoir de divines tartes faites maison. On a nullement investi dans l'économie locale - on a couché dans la van et mangé la boîte de biscuits qu'on avait déjà acheté ailleurs.



On a profité du beau décor le temps d'une soirée et on a reprit la route le lendemain matin. Des fois on aime ça se pogner le beigne, d'autres fois on a envie d'avancer pour voir ce qu'il y a d'autre qui nous attend plus loin. 


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