The Great Adventure

9 avril 2015

Derniers jours en Arizona - Winslow et la Petrified Forest

Toujours sur l'Interstate 40/Route 66, on s'est rendu à Winslow juste avant que le soleil se couche. On a campé sur le bord de l'eau - une rareté en Arizona. Les lacs ne courent pas les rues ici. Il y avait quelques canards pénards sur l'eau et Wyoming a tout de suite vu l'opportunité d'aller jouer avec des nouveaux amis, négligeant le fait que les canards étaient au milieu du lac et que je le tenais en laisse. Ça lui a prit la soirée se remettre du fait qu'il était avec nous dans la van plutôt que dans l'eau avec des canards qui, de toute façon, se seraient enfui dès qu'ils auraient vu l'excitation de notre petit chien. 





Il a venté tellement fort durant la nuit, à un moment Mathieu et moi on a sérieusement échangé un regard inquiet et on s'est demandé si ça se pouvait que la van tombe sur le côté. On s'est endormis et réveillé le lendemain matin dans la van qui était toujours sur ses roues, bien sûr. Le vent nous a donné un moment de répit en 7 h et 8 h et il est revenu passé la journée avec nous. Et pas une fine brise rafraîchissante. Quelque chose de costaud.

On n'avait pas nécessairement prévu passer par Winslow, mais tant qu'à être en ville on se devait d'aller voir le mythique centre-ville, rendu célèbre par The Eagles avec la chanson 'Take it Easy'. Pas de doute, cette ville profite à fond de la publicité faite par la chanson et puisque ça a l'air de marcher, pourquoi les blâmer. Facile de trouver le fameux coin de rue de 'Standing in the corner in Winslow, Arizona' - il y a une statue, une murale et la chanson qui passe en boucle à l'extérieur. Les 2 ou 3 coins de rues qu'on a marché étaient sympathiques, mais on en pouvait juste pu d'entre la chanson qu'on avait dans la tête depuis déjà 3 jours.











Petrified Forest National Park était l'item suivant sur le parcours. J'avais lu à plusieurs endroits que c'était un parc décevant à visiter, qu'il ne fallait pas avoir trop d'attentes. Étrange, parce qu'on a vraiment adoré. Ce n'est effectivement pas une forêt telle qu'on a l'habitude de voir - quand on dit forêt il est honnête de penser qu'on y verra des arbres. Ici, il y en a eu des arbres, mais il y a belle lurette. Ou plutôt il a 200 millions d'années, avant qu'ils ne tombent et se fassent enterrer par du sable, de la boue et des cendre volcanique. Étant privé d'oxygène, le processus de dépérissement a été retardé et l'eau, qui contenait une composante du quartz s'est infiltré dans les bûches et les a pétrifiés. Quelle histoire.

Le début du parc est dans une section du Painted Desert. Comme son nom l'indique, c'est un désert et il est coloré. Que puis-je ajouter, à part que bien sûr, c'était très joli et j'ai insisté auprès de Mathieu pour arrêter à chaque opportunité sur la route.







Au sud du Painted Desert, il y a une section du parc qui s'appelle Blue Mesa. Ça m'a sincèrement jeté à terre. Les bandes de couleurs sont l'oeuvre de l'eau d'une ancienne rivière qui a déposé des couches de sédiments. Y'a pas à dire, la nature a fait un chouette boulot ici.




The Tepees, pas très loin, ont été aussi un arrêt indiscutable. Un paysage figé dans le temps, on s'attendait presque à voir un dinosaure sortir de derrière une des montagnes.






Finalement le dernier attrait du parc est la Rainbow Forest où on a pu voir pleins de billots multicolores et réfléchir à une façon d'en apporter un. Parce que ça vaut une fortune ces bûches-là, comme on a pu voir au magasin à la sortie du parc. Mais c'est absolument illégal et pas fin de faire ça et on n'avait pas envie qu'une autre malédiction s'abatte sur nous.









Le magasin à bûches trop chers avait quand même la générosité d'offrir un camping gratuit et, tel qu'écris sur leur affiche publicitaire, des toilettes propres. Il y avait des vieux tipi en bois défraîchît à la disposition des campeurs. Une chance qu'on avait notre van, parce que ça sentait drôle la-dedans.


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