The Great Adventure

3 juin 2015

New Orleans - Alligators et jazz bars


Hélène et moi nous étions mises au défi de se lever en même temps que le soleil pour une escapade photo. L'occasion valait de se décoller les yeux un peu plus de bonne heure que d'habitude.



L'aventure du jour se passait en bordure du Mississippi - les plantations historiques de canne à sucre. Des centaines de plantations qu'il y avait à l'époque, seulement quatre ont été préservés. Ces endroits sont un étrange contraste entre la richesse des maîtres et l'esclavage qui était très présent dans cette partie du sud des États-Unis. La route longeait le célèbre cours d'eau, traversant des villages parfois mignons, parfois misérables.



Les domaines sont d'une beauté architecturale incroyable. Par contre, on ne pouvait pas s'empêcher de penser aux milliers d'esclaves qui travaillaient dans les champs de canne à sucre dans une chaleur accablante comme il faisait ce jour-là. Ça remet en perspective ceux qui se plaignent de leur job 9 à 5.






S'il y avait une chose sur laquelle on s'entendait tous comme un incontournable de la Louisiane, c'était le Swamp Tour. Capitaine Charlie nous a amené sur son bateau dans les bayous qu'il appelle familièrement sa cours arrière, l'endroit où il a grandit. Et Capitaine Charlie, il savait de quoi il parlait et en plus il nous jasait ça avec son gros accent typique du sud de la Louisiane.



Pendant que Charlie chauffait son bateau d'une main agile, on a pu voir plein de petits shacks de pêche dans un état précaire, des serpents camouflés dans les arbres, des cochons sauvages qui couinent et finalement, des alligators. Rien de mieux qu'un paquet de saucisses hot-dogs pour les amadouer. Par moment, le bateau se faufilaient tranquillement entre les branches d'arbres pleines de mousse. Mais Charlie savait aussi pesé sur l'accélérateur pour nous mettre du vent dans les cheveux comme il faut. J'étais loin de me douter qu'une swamp c'était aussi coquet.

On a tous été conquis par Charlie et sa swamp authentique louisianaise. Nos attentes relatives aux alligators ont également été comblées.














On a finit la journée et par le fait même notre aventure en Louisiane par du jazz sur la rue Frenchmen à New Orleans. C'était autant animé dans les bars qui se succédaient les uns après les autres que dans la rue. Chaque bar était attirant, on est entré dans un, un peu au hasard, accueilli par le jazz du band sur la scène et l'air climatisé on ne peut plus apprécié. Clairement, chaque jour est un prétexte de fête ici.





On a porté l'inévitable toast de boire un verre tous ensemble dans un bar jazz de New Orleans avec beaucoup d'enthousiasme. Une fois les verres vides et l'heure du changement de band, on est retourné dans la rue. La température n'avait toujours pas chuté et le band à l'intersection des deux rues continuait à jouer avec vivacité. Personne n'aurait pu dire qu'on était en début de soirée, un mercredi tellement c'était animé.







On s'est laissé entraîner dans un bar quelques portes plus loin. Un joueur costaud de trompette et un chanteur à la voix pareille à celle de Louis Armstrong nous ont envoûté. Du vrai bon jazz comme on se l'imagine quand on pense à New Orleans. On s'est recommandé une boisson rafraîchissante et un mac'n'cheese cajun et honnêtement c'était un moment à s'y méprendre avec la perfection.



Plus tard, on a erré au hasard dans les rues, question d'essayer d'absorber tous les détails et l'ambiance de cette ville incroyable. Définitivement une de nos favorites du voyage, et on est encore plus heureux d'avoir découvert cette ville avec des amis aussi charmants.

On voit l'inévitable fin de notre aventure arriver beaucoup trop rapidement. La Louisiane était la dernière étape avant le Québec. Dans quelques jours, on entendra parler français à l'épicerie. Le lendemain matin, dans la chaleur toujours écrasante, Hélène et Dominic sont partis d'un côté et nous de l'autre, en se disant à bientôt pour un prochain souper dans la ville de Québec.



Quelques unes des photos ont été prises par la talentueuse Hélène Bouffard. Merci! 

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