The Great Adventure

10 décembre 2013

Périple à Los Angeles

On a eu envie d'oublier le temps gris de Vancouver et d'aller s'amuser un peu en Californie.




On a d'abord couru vers l'océan, ça faisait 2 semaines qu'on avait l'album des Beach Boys dans la tête. Le mois de décembre rend les plages tranquilles, mais on croise quand même des bikinis et des surfeurs. On voit Malibu, les montagnes de Santa Monica, les palmiers, les vagues et les hippies nu pieds qui traînent un ukulélé sur leur sac à dos. On est conquis par l’ampleur du Pacifique, qu'on a finalement au pieds.


Je doute que Venice Beach ait beaucoup changé depuis les années 60. Mis à part le fait qu'il y a probablement moins de gens nus sur la plage. Les édifices sont couverts de murales, le Boardwalk est encombrer de kiosques, d'artistes variés au talent relatif et de marginaux installés pour la nuit. C'est un quartier hors de l'ordinaire et un peu sale, mais vivant et sans prétention contrairement à plusieurs autres de la ville. Les gens semblent libres d'être ce qu'ils ont choisi d'être, sans jugement des autres. Jouer de la guitare électrique en patins à roulettes dans une tenue insolite, bien sûr! Tout le monde à sa place à Venice Beach. On est venus plusieurs fois pédaler pénard sur la piste cyclable, la tête en l'air à essayer de tout voir. On s'est rendu à Santa Monica, au quai avec le parc d'amusement et le point d'arrivé de la Route 66. Mais on a surtout flâné sur la plage, à regarder les vagues et à prendre des couleurs.










Les canaux de Venice se voulait à la base une imitation de la ville italienne du même nom. ''Venice of America'' qu'ils ont décidé d'appeler ça. Plusieurs kilomètres de canaux ont été construit,  puis en 1929, il a été voté que c'était beaucoup plus pratique d'aller faire l'épicerie en voiture plutôt qu'en chaloupe. Donc la plupart des canaux ont été transformé en route, mais cinq ont été sauvés de l'asphalte. C'est avec enchantement qu'on a parcouru les chemins étroits qui longent les canaux. On a traversé les ponts romantiques en poussant des soupirs de jalousie envers ceux qui habitent ici. C'est un petit endroit vraiment féerique, même Mathieu là-dit.






On s'est permit de jouer les touristes dans l'un de ces autobus deux étages. Los Angeles est tellement immense, on s'est dit que c'était le meilleur moyen de voir des tonnes de choses en restant assis et en ayant les cheveux au vent. On a roulés dans des rues bordées de grands palmiers et de manoirs espagnols, on a vu des vieux théâtres Art Deco et des diners au style Googie, Whisky a Go Go sur Sunset Strip et une fausse Marilyn Monroe sur le Hollywood Walk of Fame. J'ai insisté pour marcher et regarder les vitrines de Rodeo Drive, comme dans Pretty Woman. Mathieu m'a dit ''Wake up, time to shop'' comme Richard Gere à Julia Roberts, mais il n'a pas sorti de Visa triple platine illimité de sa poche alors on a laissé faire le magasinage.






On a compacté tout les clichés Hollywoodien dans une journée. On s'est dit que ce serait fait. La seule chose qui nous manquait c'était être dans une file d'attente pour un café en même temps que Brad Pitt.




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